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Dans cet épisode du podcast, nous allons parler des enseignants à haut potentiel.
Si on peut dire qu’environ 1 élève sur 40 est susceptible d’être EIP (élève intellectuellement précoce), on peut aisément imaginer qu’il y en a une certaine proportion chez les enseignants et peut-être même parmi vous qui m’écoutez. Zèbres, surdoués, HPI, HPE, multipotentiels, … on leur donne différentes appellations mais au delà de ces étiquettes, qu’y a-t-il ? Qui sont-iels ?
J’ai eu envie de voir comment ce mode de fonctionnement se traduit dans la pratique d’enseignants, de professeur. Que se passe-t-il dans la tête de ces enseignants et enseignantes à la personnalité intuitive.
J’ai alors lancé en novembre sur les réseaux sociaux un appel à témoignage et j’ai pu obtenir 8 témoignages de collègues enseignantes et haut potentiel. Merci donc à Séverine (du podcast les petits plus zen), Aude, Camille, Aurélie, Laure, Hélène, Jeanne et Guyllene, de s’être livrées et d’avoir partagé avec moi leurs expériences.
Dans ce podcast, je vais croiser un peu des apports issus de mes différentes lectures, avec les témoignages des collègues ou mon expérience personnelle.
Je vais tenter d’illustrer certaines caractéristiques des personnes dites à haut potentiel par des exemples de la vie des profs.
Peut-être que cela permettra à d’autres enseignant.e.s concerné.e.s de se reconnaître et se sentir moins seul.e.s. Et peut-être que cela permettra à d’autres de mieux les comprendre ou de simplement s’intéresser au sujet.
Évidemment, les traits caractéristiques pris un par un peuvent correspondre à un grand nombre de personnes et comme le dit Béatrice Millêtre dans son livre « le livre des vrais surdoués », les HP ont la particularité de cocher toutes les cases. Et puis, chaque personne, HP ou pas est différente, à son propre vécu, sa propre histoire, ses propre réactions. Il ne s’agit pas de mettre les gens dans des cases, ni de dresser un portrait type figé.
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Merci.
Je n’ai pas fait de démarche de diagnostique pour moi. Un de mes enfants a été testé, le second est dans les traces de son frère mais non testé.
Trois burn out en 20 ans, sans trop de dégâts heureusement. Et me voici après 20 ans d’enseignement dans une impasse : je m’ennuie ! J’adore être en classe mais je ne supporte plus les routines.
Je pourrais me qualifier pour passer dans les équipes de circonscriptions mais je supporte très mal les « faux » compétents et les vrais « antipathiques » que l’on y croise parfois.
Fatigable.
Trop sensible pour les fonctions de direction, que j’adore mais qui m’abîment…
J’ai essayé l’itinérance. Riche mais trop superficiel comme approche…
J’ai apprécié votre approche. Il est rare de trouver du contenu sur cette question.
Merci Mathilde, d’avoir pris le temps de m’écrire un commentaire.
Quels que soient les choix professionnels que nous faisons, il est important qu’ils nous correspondent et soient cohérents avec nos valeurs et modes de fonctionnement. Se connaître est primordial. Je suis certaine que tu trouveras un moyen de pallier cet ennui ressenti : il indique qu’il y a sûrement un changement à initier !
Merci Émilie pour ce chouette épisode , très parlant qui me parle beaucoup 😉!!!!
Merci Émilie pour ton intention.
Ça fait tellement de bien ….
Merci pour ce travail. Je suis prof stagiaire et je rencontre des difficultés. Je fais une thérapie depuis plusieurs moi et on m’a parlé du HP. J’ai suivi une journée de cours sur les neurosciences il y a quelques semaines et l’enseignant formateur, que j’ai rencontré à l’occasion de la journée de formation, m’a demandé si jamais été diagnostiquée HP. Depuis, je prends conscience que c’est une réalité pour moi et je trouve des ressources qui m’aident à mieux comprendre mon fonctionnement et me donnent de l’espoir quant à mon avenir professionnel. J’ai toujours eu l’impression d’être à côté de la plaque et je me remets en question en profondeur très régulièrement. Je suis fatiguée d’avoir la sensation de ne parvenir à trouver ma place. Merci pour ce contenu, je me dis que je vais y arriver même si je fonctionne autrement 🙂
Merci pour ton commentaire. Je pense comprendre dans quelle phase tu es : d’un côté tu relis tout ce que tu as vécu à la lumière de cette nouvelle donnée (le HPI) et tout s’éclaire, d’un autre côté c’est une grosse inconnue qui bouleverse les choses.
Mieux se connaître est vraiment la clé pour faire de ton HPI un atout dans ta vie, comprendre les situations, …
Tu verras, une fois qu’on a assimilé l’info, et qu’on ose être qui on est, qu’on comprend que ce n’est pas un défaut mais notre plus belle force, tout va très bien.
N’hésite pas à me solliciter si tu as besoin d’un accompagnement sur le plan professionnel.