Ép. 169 : Suspendre son jugement

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Dans cet épisode du podcast « Mes trucs de prof », j’aborde avec vous une compétence très utile professionnellement à différents points de vue et dans de nombreuses situations.

Suspendre son jugement : une compétence, un geste professionnel

Que vous soyez professeur·e, formatrice ou formateur (et en réalité dans toutes les professions) la capacité à savoir suspendre votre jugement vous permettra de mieux vous ouvrir à l’autre, et de pouvoir accéder de nouvelles perspectives.

Pour moi, c’est l’une des compétences les plus utiles. En coaching professionnel, c’est même une compétence indispensable pour accompagner avec ouverture et de façon neutre pour laisser la personne accompagnée libre et autonome.

Savoir suspendre son jugement requiert de la métacognition (prendre consience de ses pensées), de la maitrise de soi (pour inhiber nos réactions) et de la flexibilité cognitive (pour être en mesure de changer d’avis et voir les choses autrement).

Dans cet épisode, à partir de différents exemples professionnels (gestion de conflits, observation de classe, au sein d’une équipe), vous comprendrez comment cette capacité est un pilier de notre posture d’enseignant·e ou de la posture de formateurice.

« Never assume » : Ne présume de rien

Nous sommes toutes et tous influencés par nos filtres, par notre vision du monde. Nous prenons pour vrai et primordial ce qui l’est à nos yeux. Mais cela nuit parfois à nos relations et à notre objectivité. Savoir suspendre son jugement, c’est avoir conscience que la réalité des autres peut être différente et s’ouvrir pour comprendre et voir les choses différemment.

C’est également réussir à ne présumer de rien pour attendre d’avoir des données pour analyser et se faire un avis sur les faits (plutôt que sur nos présomptions). C’est mettre en suspens nos jugements pour laisser notre esprit critique faire son travail efficacement.