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Quand tu n’arrives pas à lever le pied…
Vous êtes motivé·es et vous avez du mal à vous arrêter de travailler ? Vous dites oui à tous les projets et vous finissez par être débordé·es ?
J’ai connu cela Je connais cela.
Quand on aime son métier, qu’on est passionné·e, qu’on a mille idées… difficile de mettre le frein.
Dans cet épisode, je partage mon expérience. J’étais une prof toujours partante pour tout : projets, dispositifs, nouveautés, créativité… Un moteur incroyable, mais qui peut vite mener à l’épuisement si on ne sait pas s’arrêter.
Au programme :
- Comment reconnaître quand notre enthousiasme devient un piège ?
- 3 grands leviers pour canaliser son énergie sans la brider : conscience de soi, priorisation, art de s’arrêter,
- Des pistes concrètes pour profiter de sa motivation… tout en gardant de l’espace pour soi.
Comment reconnaître quand notre enthousiasme devient un piège ?
L’enthousiasme, c’est une force incroyable : il nous pousse à innover, à nous lancer dans de nouveaux projets, à nous dépasser. Mais parfois, il se transforme en piège. Quand on dit oui à tout, qu’on ne sait plus s’arrêter, qu’on finit par sacrifier nos temps de repos, nos moments personnels, ou même notre énergie physique, il y a un signal à écouter. Ce n’est pas la passion qui est un problème, c’est le fait de la laisser nous déborder. Reconnaître les signes d’épuisement – fatigue persistante, agacement, sentiment de ne jamais en faire assez – est déjà un premier pas vers un équilibre plus juste.
3 grands leviers pour canaliser son énergie sans la brider
La solution n’est pas d’éteindre notre motivation, mais de l’apprivoiser. Trois leviers m’apparaissent essentiels :
- La conscience de soi : prendre le temps de se demander régulièrement “Comment je vais ? Où en est mon énergie ?” pour ne pas fonctionner en pilote automatique.
- La priorisation : distinguer l’urgent de l’important, et accepter que tout n’a pas besoin d’être fait en même temps. Dire oui à l’essentiel, c’est aussi dire non au superflu.
- L’art de s’arrêter : oser lever le pied, même quand on est lancé, et comprendre que ce n’est pas du temps perdu… c’est ce qui nous permet de durer.
Ces trois piliers sont comme un cadre souple : ils ne brident pas l’élan, mais l’orientent de façon plus durable.
D’autres épisodes sur la conscience de soi :
- Ép. 167 : Connaissance et conscience de soi
- Ep. 64 : Développer sa conscience de soi pour un mieux-être en classe
- Ép. 149 : La méditation de pleine conscience (utile à ta vie de prof)
Ecoutez aussi :
Des pistes concrètes pour profiter de sa motivation… tout en gardant de l’espace pour soi
Alors, concrètement, comment on fait ? Cela peut être aussi simple que de fixer une limite claire avant de commencer un projet, ou de décider qu’on ne mène pas plus de trois grands chantiers en parallèle. Cela peut être de planifier ses temps de repos comme de vrais rendez-vous, non négociables. Ou encore, de prendre le temps de relire son agenda à moyen terme pour éviter de se retrouver débordé sans l’avoir vu venir. Chaque petit ajustement crée de l’espace pour souffler, relâcher la pression, et retrouver le plaisir d’avancer sans s’épuiser. Parce qu’au fond, la vraie richesse, ce n’est pas de tout faire : c’est de durer, avec joie et avec sens.
Et vous, est-ce que vous vous reconnaissez dans ce mode de fonctionnement ?
Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous : dire non ? Prioriser ? Ou… s’arrêter à temps ?
🎧 L’épisode est disponible sur toutes les plateformes de podcast et sur mestrucsdeprof.fr
Si vous avez envie d’approfondir le sujet et d’être accompagné·e, prenez contact pour un coaching.
Rdv sur Mestrucsdecoach.fr/contact