Cet épisode est la seconde partie de mon entretien avec Laura Marie, orthophoniste. Laura est très présente sur les réseaux sociaux sous le pseudo l’atelier de l’orthophoniste. Elle a également un podcast du même nom, elle propose des ateliers, des jeux pour apprendre, … Vous pourrez la retrouver sur son site https://latelierdelorthophoniste.podia.com/
Laura répond à mes questions et à celles des auditeurices :
Quelles sont les domaines de compétence d’un orthophoniste ?
Quand envoyer les élèves faire un bilan orthophonique ?
Dans quels cas ce n’est pas utile ?
Que contient un bilan orthophonique et à quoi cela sert-il ?
Qu’en est-il de la méthode globale ?
Nous parlons de lecture, d’orthographe, de sens, de fluence …
L’échange ayant été riche et long, il est scindé en deux épisodes.
Je reçois dans cet épisode, Laura Marie, orthophoniste. Laura est très présente sur les réseaux sociaux sous le pseudo l’atelier de l’orthophoniste. Elle a également un podcast du même nom, elle propose des ateliers, des jeux pour apprendre, … Vous pourrez la retrouver sur son site https://latelierdelorthophoniste.podia.com/
Laura répond à mes questions et à celles des auditeurices :
Quelles sont les domaines de compétence d’un orthophoniste ?
Quand envoyer les élèves faire un bilan orthophonique ?
Dans quels cas ce n’est pas utile ?
Que contient un bilan orthophonique et à quoi cela sert-il ?
Nous parlons de lecture, d’orthographe, de sens, …
L’échange ayant été riche et long, il est scindé en deux épisodes.
Dans cet épisode, je vous livre un secret (hihi), je vous présente un concept qui n’a l’air de rien mais qui est pourtant très utile dans notre vie personnelle comme dans notre vie professionnelle, pour nous comme pour nos élèves.
Temps de suspension, SAS, temps de latence, temps de vide fécond, espaces blancs, …. Quelle que soit la façon de les nommer, ces temps sont importants pour l’équilibre, la créativité, l’efficacité, la concentration, la productivité, la gestion du temps, la gestion de classe, … Ils sont utiles en pédagogie, en production d’écrit, en calcul, en géométrie, …
Nous avons tendance à l’oublier et à passer de la consigne au faire, de la demande à l’action, en oubliant les bénéfices de ces SAS.
Vous pouvez m’envoyer un retour écrit ou audio à contact@mestrucsdeprof.fr
Si vous avez envie de vous lancer dans un coaching avec moi, faites-un tour sur le site mestrucsdeprof.fr dans l’onglet coaching. J’ai créé en plus de mes accompagnements individuels, des programmes avec des exercices d’auto-coaching pour travailler sur l’équilibre vie pro/perso, pour se préparer à son RDV de carrière ou encore pour se préparer au CAFIPEMF/CAFFA.
Vous pouvez aussi laisser 5 étoiles sur Apple Podcast et Spotify pour manifester votre appréciation de mon contenu.
Avec Emilie Hanrot (enseignante en maternelle) nous discutons de la gestion de conflits entre élèves.
Comment réagir ? Comment écouter ? Comment aller vers une solution gagnant-gagnant sans forcément chercher un coupable et passer par la sanction ? Comment respecter et verbaliser les émotions des élèves ? À quel moment poser le cadre ? Quelle posture adopter ? Comment rétablir le lien et la communication entre les élèves ?
S’attacher aux faits, écouter, reformuler, mettre en mots les émotions et les besoins, …
A partir des principes de la communication non-violente, et de nos expériences d’enseignantes, nous explorons des pistes qui pourraient permettre aux enseignants et aux enseignantes de mieux se positionner lors des conflits. Il s’agit de prendre une posture de médiation et de traduction des émotions afin que chacun se sente écouté et puisse mettre des mots sur les faits et sur les émotions.
La gestion de conflits est une situation d’apprentissage. Mais nous ne sommes pas forcément formé.e.s pour y faire face et apprenons souvent sur le tas. Nous parlons de la maternelle mais en réalité, les principes sont les mêmes et applicables à n’importe quel âge.
Retrouvez Emilie Hanrot sur sa chaîne YouTube et son compte Kiffer l’école
Évaluer, motiver, corriger avec plaisir et créativité ? Cet épisode est une partage de pratique pédagogique qui fait réfléchir à l’évaluation, la motivation et la créativité. J’y partage le micro avec Grégory Chaube qui est professeur de lettres modernes dans un collège en REP de région parisienne.
Avec Greg, on est ami depuis le lycée, et on aime parler de pédagogie en croisant nos regard 1er et 2nd degré. Il y a quelques mois, il me confiait sa lassitude face aux labeur que représente les corrections. Nous nous étions alors dit qu’il y avait surement un moyen de rendre ces corrections moins denses, moins énergivores, d’y mettre du sens … Greg s’est alors « challengé » pour réussir à faire d’une évaluation dans sa discipline un moment plaisant et utile pour lui et ses élèves.
C’est de cette expérience qu’il nous fait part dans cet épisode. Il nous explique comment il a co-construit avec ses élèves, l’évaluation, le barème, les critères de réussites de l’évaluation. Il nous narre aussi la liberté créative qu’il leur a laissée et l’impact motivationnel que cela a eu sur ses élèves. Et enfin, il nous dit quel plaisir il a eu à corriger ces évaluations.
Vous pouvez retrouver Grégory sur Instagram sur le compte @lire_c_grandir
Karen est une enseignante qui s’est présentée à moi comme une enseignante « ordinaire ». Nous échangions sur les réseaux sociaux et Karen m’a suggéré de donner la parole à des enseignants ordinaires. Je suis personnellement convaincue que nous sommes toutes et tous uniques et probablement extraordinaires à notre façon, mais j’ai entendu sa proposition et je lui ai alors proposé d’ouvrir le bal. Karen a alors accepté mon invitation.
Derrière ordinaire, Karen évoquait sa représentation de sa pédagogie. Comme elle dit : « elle fait les choses avec simplicité ». Mais vous allez découvrir au fil de l’entretien, comme je l’ai découvert, que Karen n’en est pas pour autant ordinaire. Elle est une enseignante motivée depuis 20 ans, qui s’inspire volontiers de ce qu’elle voit et lit ça et là. Elle est positive, humble et surtout résiliente. C’est son unicité à elle.
Karen nous raconte pourquoi et comment aujourd’hui, elle enseigne à mi-temps, accompagnée d’une APSH. L’école inclusive, c’est également pour les profs.
Dans cet épisode, nous allons parler du bien-être des profs (qui est directement corrélé au bien-être des élèves)et qui est encore trop souvent absent des formations. Pourtant, c’est un point essentiel. Nous avons besoin d’espaces et d’outils pour prendre soin de nous, pour nous préserver et pour prendre du recul. Le coaching est un outil qui le permet à bien des égards. Mais il existe aussi plein d’autres outils et dispositifs qui permettent de développer nos compétences psychosociales, de mieux gérer nos émotions, de mieux prendre en compte nos besoins, afin de les satisfaire au mieux et préserver notre niveau d’énergie.
Pour vous parler de tout cela, je partage le micro Severine Feiss, que vous pouvez retrouver sur la toile, en podcast et sur les réseaux sociaux sous le pseudo LesPetitsPlusZen. Séverine, a été enseignante pendant 22 ans en maternelle en REP+ et elle est aujourd’hui facilitatrice et accompagnante en parentalité. Vous avez déjà pu entendre sa voix dans l’épisode 100. Séverine a quitté l’EN pour se construire un nouveau chemin professionnel en magnifiant son expérience auprès des élèves et des parents. Et elle a créé sa propre méthode d’accompagnement et repose des outils imagés pour mieux appréhender nos besoins et nos émotions. Alors aujourd’hui, elle partage avec nous ses outils phares qu’il lui semble intéressant de partager avec les enseignants et enseignantes.
Dans cet épisode consacré au calcul, j’ouvre la réflexion en vous proposant 7 points (constats, conseils, pistes) à avoir en tête sur le calcul. Je fais rapidement le point sur le calcul mental, en ligne et posé. Et j’ai bien envie de nous réconcilier avec le calcul mental. On est censé en faire 15min par jour, pourtant, on se sent parfois démunis pour travailler le calcul mental. Je ne ferai pas de miracles en 18 minutes, mais j’espère au moins susciter un peu d’intérêt 😉
Voici les points abordés dans l’épisode :
Il faut distinguer les pratiques qui enseignent, des pratiques qui évaluent.
La maitrise des fait numériques est directement corrélée à la réussite en mathématiques.
Ne travailler que les faits numériques ne suffit pas.
Il est important de distinguer le calcul mental, le calcul en ligne, le calcul posé.
Enseigner le calcul c’est enseigner du calcul raisonné.
Il faut retirer le chronomètre pour travailler les stratégies de calcul.
Évitons de faire poser des calculs qui pourraient être faits mentalement.
Permettons aux élèves de choisir judicieusement entre les 3 types de calcul.
« Créer du lien humain » c’est ce qui anime Julie, professeure de lettres au collège et autrice du blog uneboitedepandore.com
Le parcours de Julie est atypique et cela se ressent dans sa pratique. Après une formation de Professeure des écoles, elle passe la CAPES de Lettres et est maintenant professeure de français au collège.
Elle nous raconte son parcours et nous parle de sa pratique dans laquelle elle instille des pratiques inspirées du premier degré (rituels, jeux, …).
Mais ce qui anime Julie, c’est le partage, créer du lien humain avec ses pairs et avec ses élèves. C’est pour cela qu’elle a créé son blog et son compte Instagram.
Vous pouvez retrouver Julie sur Instagram @laboi.tedepandore
Pour laisser un commentaire audio, écrivez à contact@mestrucsdeprof.fr
Cet épisode est consacré au sentiment de légitimité. Il fait suite à la question d’Anne-Sophie dans l’épisode 100 : « Quand t’es-tu sentie légitime pour devenir formatrice? ».
J’avais écrit un épisode en 2021 que je n’avais jamais diffusé et qui était censé s’intituler « Est-ce qu’on est venu te chercher? ». Je ne me sentais pas forcément légitime à évoquer le sujet (tiens ? tiens ?)
C’est mon ami Grégory qui m’a incitée à faire cet épisode en me disant qu’il serait sûrement important à entendre pour beaucoup de collègues et qu’il ne serait pas du tout « trop féministe ».
Spoiler alert : Je n’ai pas attendu de me sentir légitime pour devenir formatrice, et heureusement, car je ne l’aurais peut-être jamais fait. Le sentiment de légitimité est venu avec l’expérience au bout de plusieurs années. Je crois que je me suis vraiment sentie légitime 6 ans après être devenue formatrice et c’est bien dommage.
Cet épisode est donc une réflexion sur ce sentiment de légitimité et sur la femme enseignante. Pourquoi ne nous sentons nous pas légitimes pour oser évoluer dans nos carrières ? Pourquoi attend-on qu’on nous repère ou qu’on vienne nous chercher ? Pourquoi ne nous appliquons nous pas le principe d’éducabilité pour nous sentir légitime de tenter une certification, un concours ?
Et si nous osions ? Et si nous nous autorisions ? Et si nous nous soutenions ? Et si nous nous encouragions ?
J’espère que cet épisode donnera le petit coup de pouce qu’il faut à celleux qui sont sur le point d’oser.
Vous pouvez m’envoyer vos réactions écrites ou orale à contact@mestrucsdeprof.fr
Dans cet épisode, je vous parle de pensée créative et de créativité pour nous, profs / enseignant.e.s et pour nos élèves.
On a parfois une représentation de la créativité et de l’esprit créatif qui se restreint aux arts et aux loisirs créatifs. On se taxe assez rapidement de « personne pas créative du tout » comme s’il s’agissait d’un don de naissance.
La pensée créative est une compétence psychosociale cognitive. Il s’agit donc d’une compétence qui peut se développer.
Dans cet épisode, je vous parle de ce qu’est la pensée créative. Je vous donne des pistes de réflexions pour la développer chez vous mais aussi chez vos élèves.
Vous avez la possibilité de m’envoyer un commentaire ou un retour audio ou écrit à contact@mestrucsdeprof.fr
« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse »
Pour ce 100ème épisode, je souhaitais un contenu différent. Je donne le micro aux auditrices et auditeurs. Je leur ai posé des questions et on m’en a posé !
Comment as-tu découvert le podcast ? Qu’aimes-tu dans le podcast ? Quel est ton épisode préféré ? A qui conseillerais-tu le podcast ?
Merci à Anne-Sophie, Guyllène, Anaïs, Véronique, Magalie, Séverine Feiss, Grégory, Sophie, Kristelle, Niakale et Eloïse d’avoir volontiers participé à cet épisode.
Derrière l’épisode 100, il y a :
3 ans et demi de contenu
100 épisodes
plus de 30heures d’écoute
2 génériques
246 publications sur les Réseaux sociaux
une douzaine d’épisodes à 2 voix
plus de 70000 écoutes
et une dizaine de milliers d’auteurices.
J’ai été touchée et émue d’entendre ces vocaux, et ces douces paroles à propos de mon travail et je suis ravie de les partager avec vous.
Vous avez désormais vous aussi la possibilité de m’envoyer vos audios par mail à contact@mestrucsdeprof.fr pour : partager votre avis sur un épisode, poser une question, suggérer une thématique, apporter un complément d’information, etc.Votre audio sera diffusé en début ou fin des épisodes suivants.
Dans ce 99ème épisode, je vais parler de la manipulation dans les apprentissages. On entend beaucoup de phrases du type « il faut faire manipuler les élèves ». Cette phrase sonne comme une vérité avec laquelle tout le monde est d’accord (et moi la première), mais nous ne sommes pas forcément en mesure d’expliquer, de clarifier de quoi il s’agit parce qu’on ne sait pas toujours ce qu’il y a derrière. Qu’est-ce que manipuler en pédagogie ? Quand faut-il favoriser la manipulation ou permettre aux élèves de manipuler ? Que peut-on manipuler ? Peut-on manipuler dans tous les domaines/disciplines, à tous les niveaux ?
Le terme manipuler dans le sens qui nous intéresse signifie « manier avec soin en vue d’une expérience, d’opérations scientifiques ou techniques» (le Petit Robert) ou « Soumettre quelque chose à divers traitements, divers exercices, en particulier dans un cadre d’apprentissage ou de recherche » (Larousse)
Comme il y a un sens très général qui signifie « Tenir un objet dans ses mains lors d’une utilisation quelconque », on a parfois tendance à garder en tête la notion de main, de toucher qu’on entend dans manipuler. Si effectivement la manipulation va avoir souvent trait à des situations dans lesquelles les élèves vont devoir toucher des choses (notamment chez les plus petits), faire manipuler les élèves ne se résume pas à leur permettre de toucher des choses. En pédagogie, manipuler, n’est pas qu’une affaire de main et de toucher… c’est aussi une manipulation cognitive des concepts et notions.
Dans l’épisode 98 du podcast Mes Trucs De Prof je vous parle de Communication non violente (CNV), d’empathie, d’émotions, de besoin, d’écoute et de relations harmonieuses.
C’est un des premiers épisodes que j’avais programmé quand j’ai créé ce podcast et il était tombé aux oubliettes. Je remercie Chris, une auditrice qui m’a laissé un message sur Apple podcast pour me relancer sur le sujet.
Dans cet épisode, je vous présente quelques principes de CNV et tente de faire un lien avec votre pratique enseignante. Vous avez peut-être entendu parler de l’OSBD qui est en général ce qu’on connaît de la CNV. Mais la CNV, c’est bien plus que ça.
La CNV est un concept développé par le dr Marshall Rosenberg aux États Unis dans les années 60 en appui sur les travaux de Carl Rogers. Il s’agit d’un processus de communication qui s’appuie sur l’empathie et qui vise des relations bienveillantes. L’objectif de la CNV est de créer des relations vraies de qualité avec les autres mais aussi avec soi-même, tout cela, en faisant en sorte que les besoins fondamentaux de chacun puissent être respectés.
Pour approfondir, je vous invite à lire le livre de Marshall Rosenberg : « Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs » et également le livre « Cessez d’être gentil soyez vrai » de Thomas d’Assembourg. Vous pourrez également trouver des conférences vidéos d’eux assez facilement. Et si vous en avez la possibilité, je vous invite à suivre les 3 modules d’initiation à la CNV.
Et puis, je vous invite aussi, à aller découvrir le podcast Inconsciente !, de mon amie Pascaline, qui consacre les épisodes 39, 40, 41, 42 et 62 à la CNV.
Dans cet épisode, je vous parler d’un sujet qui concerne tous les domaines d’enseignement, ce sont les concepts et la conceptualisation.
Les concepts sont sous-jacents à une grande partie des connaissances et compétences qu’on souhaite faire acquérir à nos élèves. On les oublie parfois au profit des activités qui permettent de les construire. Derrière les activités, il y a des savoirs et derrière ces savoirs, il y a des concepts. Pourtant, il est important de savoir comment se construisent les concepts et de pouvoir identifier quels sont les concepts qu’on cherche à faire acquérir avec telle ou telle activité.
Conceptualiser, à deux définitions dans le dictionnaire : c’est premièrement, le fait d’élaborer un concept et deuxièmement, le fait d’organiser des connaissances selon des concepts. Mais c’est quoi un concept ?
En quoi est-il important d’identifier et comprendre comment se construisent les concepts ?
J’ai entamé avec l’épisode 92 une série d’épisode autour de la lecture. Je ne sais pas encore si cet épisode viendra clôturer la série ou pas. Il n’était pas prévu au départ, mais il me semble qu’il s’agit d’un aspect de la lecture qu’il serait intéressant de traiter …
Aujourd’hui je vous parle de qu’on pourrait appeler de la méthodologie de lecture. Je ne savais pas très bien comment nommer cela autrement. Il ne s’agit pas du tout d’une méthodologie pour l’apprentissage de la lecture au sens auquel on l’entend en CP par exemple.
Ce dont je veux vous parler c’est plutôt d’apporter aux élèves une méthodologie pour lire en fonction de l’objectif de lecture et du type de lecture. C’est à dire, réfléchir à adapter sa façon de lire / sa stratégie de lecture en fonction de ce que nous lisons et de pourquoi nous lisons. Et cela concerne donc tous les enseignements dans lesquels on est amené à lire (tous les niveaux, et toutes les disciplines).
Faire prendre conscience aux élèves qu’on peut lire de différentes façons, c’est leur redonner du pouvoir et de l’autonomie.
On ne lit pas de la même façon un texte littéraire sur lequel on sera interrogé, un texte littéraire qu’on lit pour le plaisir, un texte en SVT, ou un texte explicatif, etc. On ne lit pas de la même façon quand on est à la recherche d’une information, quand on manque de temps, quand on est chronométré, quand on est obligé, etc.
Même en maternelle ou dans les petites classes, on peut par exemple lire avec les élèves des documentaires autrement que de façon linéaire mais plutôt en fonction de ce que l’on recherche.
Nous avons appris à mettre en œuvre différentes stratégies de lecture parce que nous sommes des lecteurs et lectrices expertes, mais on pourrait faire gagner du temps et de l’efficacité à nos élèves en leur apprenant à identifier le type de lecture et la modalité la plus adaptée.
C’est sur ce point que j’ouvre la réflexion dans cet épisode.
Cet épisode du podcast s’appelle développer le plaisir de lire, mais j’avais initialement prévu de l’intituler « aimer lire ou pas ». Parce ce qu’on parle souvent de développer le plaisir de lire ou développer le goût de lire, mais qu’on oublie aussi parfois qu’aimer lire n’est pas une obligation et que nous n’avons pas tous et toutes le même rapport à la lecture. Quoiqu’il en soit, vu la place que la lecture a dans la scolarité, et vu quel pouvoir cela nous donne dans la vie (grâce à l’autonomie que cela peut nous donner sur nos apprentissages et dans notre vie), il serait dommage de ne pas se questionner sur le plaisir de lire et sur la manière de le développer chez les élèves.
Mais la question est : Comment on développe le goût de lire et le plaisir de lire ? Comment en tant qu’enseignant.e on peut agir dessus ? Quels sont les leviers ? Y a-t-il des activités, des dispositifs qui permettent de développer le goût de lire. Et au contraire ? Y a-t-il des choses, des gestes, des pratiques qui nuisent au plaisir de lire des élèves ?
Je vous partage mes réflexions et mon parcours de lectrice, pour ouvrir la réflexion. Comment trouver un équilibre entre nos pratiques d’enseignement de la lecture et de la littérature, tout en permettant aux élèves de se construire une identité de lecteurice? Comment les aide à se connaître et à connaître leurs goûts ?
Certaines et certains de nos élèves n’ont que que l’école pour découvrir différentes sortes de lectures : est-ce que nous leur permettons de développer le goût de lire ?
Dans cet épisode, je vais aborder le champs de l’enseignement de la compréhension. Cet épisode s’inscrit dans la continuité de l’épisode 92 dans lequel j’ engageais une réflexion autour du « mieux lire ». L’idée était de réfléchir aux différents champs à explorer quand on souhaite aider nos élèves à mieux lire. J’ai abordé dans l’épisode 93 la question de la fluence. (Qui est une condition sine qua none pour comprendre quand on lit).
Améliorer la fluence va permet de libérer de l’espace mental pour pouvoir comprendre. Mais comprendre ce qu’on lit, requiert de multiples autres compétences ….
Je vous disais dans l’épisode 92 que dans le champs de la compréhension, on pouvait distinguer plusieurs axes ou plusieurs entrées : les stratégies de lecture, l’interprétation et la littérarité des textes.
C’est ce dont je vous parle dans l’épisode.
Références : Roland Goigoux, Sylvie Cèbe, Maryse Bianco
Dans l’épisode 92, j’engageais une réflexion autour du « mieux lire ». J’y évoquais les différents champs à explorer quand on souhaite aider les élèves à mieux lire. Dans la continuité de l’épisode 92, je vais dans celui-ci vous parler de la fluence de lecture.
De quoi s’agit-il ? Quels en sont les enjeux? Comment on peut travailler les différentes compétences qui vont permettre de développer la fluence de lecture?
La fluence, c’est en quelque sorte la fluidité de lecture. C’est la capacité à lire à voix haute, à une allure appropriée (pas trop lentement, assez rapidement mais pas trop non plus), sans erreur et avec une intonation adaptée qui permettra un accès au sens de ce qu’on lit.
Derrière la notion de fluence il y a une notion de vitesse mais pas seulement… Donc travailler la fluence, c’est travailler la fluidité de la lecture.
Avoir une idée de la fluence des élèves peut permettre d’identifier d’où vient (ou ne vient pas) les difficultés de lecture ou de compréhension des élèves.
Comment amener les élèves à « Mieux lire » ? Quels sont les différents champs à explorer pour identifier les compétences à travailler ?
Aujourd’hui, je ne vais pas entrer dans le détail de la didactique de la lecture, mais plutôt essayer de réfléchir avec vous aux différents champs qu’il y a derrière l’acte de lire, l’intention d’aider à mieux lire et aux différentes pratiques qui pourraient concourir à améliorer la lecture de nos élèves. Je crois que cet épisode sera peut-être comme une sorte d’introduction à d’autres épisodes pour dégrossir un peu les choses, avant de détailler les différents champs dans d’autres épisodes.
L’intérêt de cette réflexion, est de pouvoir réussir – à n’importe quel niveau de la scolarité (primaire ou secondaire) – à identifier quels sont les champs à développer dans nos pratiques pour améliorer la lecture. L’idée est de se demander : Est-ce que mes propositions pédagogiques répondent réellement à mes besoins et ceux de mes élèves? Est-ce que j’ai identifié quel champ ou quelles compétences doivent être développés pour aider telle ou tel élève qui rencontre des difficultés de lecture ?
Qu’est-ce qui se cache derrière la volonté de l’enseignant de faire mieux lire ?
Podcast disponible sur https://mestrucsdeprof.fr et sur les plateformes d’écoute de podcast (Spotify, Apple podcast, Deezer, Podcast addict, Google podcast …)
Coaching professionnel des professionnels de l’enseignement, de la formation et de l’éducation : https://mestrucsdecoach.fr
Avec Amandine Rozet, nous réfléchissons à différentes pistes pour se préserver et durer dans l’enseignement. Comment préserver notre niveau d’énergie, prendre soin de nous ? Chacun d’entre nous est un maillon d’un énorme système. Prendre soin de soi n’est pas égocentrique. C’est une nécessité.
Pour de multiples raisons, les métiers de l’enseignement sont énergivores, chronophages. Le nombre de burn out, de démissions est croissant.
Que pouvons-nous faire, à notre hauteur, pour prendre soin de nous, pour préserver notre niveau d’énergie, sans être perpétuellement en train de « tenir » ou d’attendre les vacances ?
Nous espérons, que chacun/chacune pourra trouver dans cet épisode, des clés pour entretenir une certaine écologie de son système de vie.
Amandine Rozet est enseignante en Belgique et coache. Elle est également l’autrice du livre « prof, femme et sereine » dans lequel elle applique les 12 principes de la permaculture à soi.
Son livre : https://lire.amazon.fr/kp/embed?asin=B09C2TJ726&preview=newtab&linkCode=kpe&ref_=cm_sw_r_kb_dp_DRWE8QRKNSA2KPTV04N6&tag=creyolita-21
Accueillir des élèves allophones peut concerner tou.te.s les enseignant.e.s, quelque soit le cycle dans lequel on enseigne.
Dans cet épisode, je suis accompagnée d’ Eloïse Pierrel qui est formatrice académique/professeure de lettres-histoire-FLS/Coordinatrice UPE2A-LP (Unité pédagogique pour élèves allophones nouvellement arrivés).
A travers cet épisode, Eloïse et moi souhaitons :
Permettre aux enseignants de mieux comprendre les élèves allophones
Dissiper certaines croyances et certains clichés
Réfléchir à comment accompagner/accueillir au mieux les élèves
Rassurer les enseignants sur leur capacité à pouvoir accueillir
Vous pouvez écouter cet épisode sur https://mestrucsdeprof.fr ou sur votre plateforme d’écoute de podcast préférée.
L’objectif de cet épisode est d’apporter un éclairage et des pistes pour réfléchir à notre posture, nos gestes professionnels et à des types d’activités qui permettraient de développer l’esprit critique des élèves.
« Il faut enseigner aux enfants à penser, pas quoi penser. »
Avoir un esprit critique fait partie des compétences psychosociales cognitives à développer chez nos élèves.
C’est en prenant conscience des compétences sous-jacentes à travailler que nous pourront développer des postures et gestes « explicitables », transmissibles et transférables dans différentes situations.
Posture de contrôle ou de lâcher-prise quand on enseigne ?
Dans cet épisode du podcast « Mes trucs de prof » nous allons définir ce qui se cache derrière ces deux notions (qui peuvent de prime abord paraître opposées mais qui en réalité sont complémentaires).
Il ne s’agit donc pas de trancher s’il est préférable d’adopter l’une plutôt que l’autre, mais de comprendre que les deux postures sont nécessaires à différents moments, et qu’il est donc important de pouvoir judicieusement pouvoir intentionnellement passer de l’une à l’autre en fonction du contexte.
Ces notions sont très souvent évoquées en psychologue positive et en développement personnel. Mais elles sont également en pédagogie. La capacité à alterner les postures de lâcher prise et de contrôle sont nécessaires à plusieurs points de vue dans le métier d’enseignant.
D’abord pour soi-même, pour pouvoir faire face aux différentes situations professionnelles ( et même personnelles) que vous rencontrerez et vous préserver (gestion du stress, des émotions, de l’imprévu,…)
Ensuite dans votre pratique vis à vis des apprentissages et des élèves.
Et enfin dans l’enseignement et l’explicitation de ces 2 postures aux élèves.
En complément de l’épisode :
Un article de Dominique Bucheton et Yves Soulé sur « les gestes professionnels et le jeu des postures de l’enseignant dans la classe »
Dans ce 87ème épisode du podcast mestrucsdeprof.fr, je vous parle de motivation… La motivation des élèves.
C’est régulièrement un questionnement ou une observation qui revient dans mes échanges avec les collègues. Soit sous forme de constats « mes élèves ne sont pas motivés ou manquent de motivation », soit sous forme de questionnement « je ne sais pas quoi faire pour motiver mes élèves ». Parfois, c’est moi qui soulève la question en parlant d’enrôlement des élèves dans la tâche ou faisant des propositions.
Alors, j’ai eu envie d’essayer de décrypter cette notion de motivation. Parce que je crois que plus on comprend un phénomène plus on peut être créatif et essayer d’avancer en s’appuyant sur les bons éléments.
LA MOTIVATION… Qu’y a-t-il derrière et dans quelle mesure nous pouvons agir dessus en tant que prof ? Quels leviers pouvons actionner pour tenter de faire remonter la jauge de motivation de nos élèves ? Comment faire pour cette motivation dure ?
Est-ce que cela ne vient que d’eux ? Que de nous ? Un peu des deux ?
Et si, nous commencions par nous questionner sur tout ce qui nous motive nous ? Qu’est-ce qui vous fait rester attentives ? Qu’est-ce qui vous donne envie d’essayer et de vous engager même quand c’est compliqué ? Qu’est-ce qui attise votre curiosité ?
Dans cet épisode… Nous allons parler de motivation externe et interne, d’attention, de modalités, … et plein d’autres pistes à explorer. Vous remarquerez pour celleux qui ont écouté l’épisode 78 sur la bienveillance qu’on retrouve certains besoins évoqués et que beaucoup d’éléments de recoupent.
En complément de cet épisode je vous invite à (ré)écouter les épisodes sur la confiance en soi, sur l’état d’esprit de développement, sur la bienveillance et sur l’échec.
J’évoque également Roland Goigoux, dont la motivation est l’une des 5 focales pour analyser une pratique d’enseignement. Pour préparer l’épisode, j’ai également fait un tour sur le site sciencescognitives.fr sur lequel vous trouverez un document sur les clés de la motivation.
Dans cet épisode, je tente de clarifier quelles sont les différentes dimensions que recouvre la notion d’égalité filles-garçons dans nos pratiques. J’essaie de nous amener à nous interroger sur nos pratiques pour mieux incarner et enseigner l’égalité filles-garçons.
Comprendre les différentes dimensions à aborder, découvrir les points de vigilance à avoir, se demander sur quoi on peut agir et comment ? Prendre conscience que c’est un processus et une vigilance de chaque instant, et que nous, adultes, enseignant.e.s devons être proactive.f.s, congruent.e.s pour agir en faveur de l’égalité des droits et de traitement des filles et des garçons.
Dans cet épisode du podcast, j’aborde l’enseignement du lexique.
Je vous présente 10 points théoriques à avoir en tête pour enseigner le lexique. On se pose parfois beaucoup de questions à propos du lexique :
Quelle est la différence entre lexique et vocabulaire ? Comment enseigner le lexique ? Faut-il des séances dédiées ou traiter les mots quand on les rencontre suffit-il ? Comment enseigner le lexique de manière explicite ? Est-il efficace de donner aux élèves des listes de mots pour augmenter le vocabulaire ?
Qu’enseigner aux élèves ? Quels types d’outils leur proposer ? Comment structurer l’apprentissage du lexique ? Qu’est-ce qui aide les élèves à passer d’un vocabulaire passif à un vocabulaire actif ?
J’essaie de vous apporter des éléments de réponse dans cet épisode.
Dans cet épisode du podcast « Mes trucs de prof », je vous présente l’évaluation par contrat de confiance.
L’EPCC est une méthode d’évaluation qui a été créée dans le but de lutter contre la constante macabre théorisée par André Antibi en 2003. –> je vous en parle dans l’épisode 😉
Evaluer les élèves par contrat de confiance ?
Il s’agit de clarifier pour les élèves ce sur quoi ils seront évalués, de leur clarifier les attentes de rédaction, le barème, le type de questions et de s’engager à respecter les exigences annoncées.
Il s’agit de permettre aux élèves de savoir ce qu’on attend d’eux et de pouvoir être autonomes et confiants lors des révisions.
Il s’agit aussi pour le professeur de s’engager à ne pas durcir le barème parce que les élèves ont « trop bien » réussi, ni à mettre des questions pièges ou surprises, ni des questions auxquelles seuls les 2 ou 3 « meilleurs » pourront répondre. Il s’agit aussi de ne pas éviter les questions « trop faciles » et de réellement permettre aux élèves de réussir.
Cela permet de mettre en confiance les élèves, de les rassurer sur leur capacité à apprendre, progresser, réviser. Cela permet également de redonner à l’évaluation son statut premier d’évaluer les acquis des élèves et ce qui a réellement été travaillé avec eux.
Pour comprendre les enjeux d’une telle pratique, je vous propose de comprendre ce qu’est la constante macabre et en quoi consiste cette méthode d’évaluation.
L’EPCC permet d’accompagner les élèves dans l’apprentissage, de valoriser ce qu’ils savent faire, de les mettre en confiance et à ce titre, elle est un outil intéressant pour remobiliser les élèves, et motiver les élèves, et donc aussi lutter contre le décrochage scolaire. L’autre aspect, c’est que le contrat de confiance est également un cadre pour l’enseignant quand il conçoit ses évaluations.
Les annotations et les commentaires dans les cahiers sont également des Feedbacks donnés aux élèves. Et les Feedbacks ont un rôle important dans l’apprentissage.
Parfois on a besoin d’aller vite, et de mettre une annotation rapide pour signifier qu’on a corrigé. Parfois ça suffit, mais parfois ce n’est pas suffisamment clair pour les élèves. J’ai demandé à un élève ce que signifie « TB », il m’a dit « c’est quand on travaille bien ». Quid de l’élève qui s’est investi dans la tâche mais n’y arrive pas ?
L’annotation qu’on laisse dans le cahier est à la fois utile à l’élève mais également utile aux familles pour mieux comprendre les attentes de l’école. Il est important, selon moi, de prendre le temps de réfléchir à ce que l’on veut signifier à l’élève.
Dans l’épisode 67 du podcast, sur l’état d’esprit de développement, je vous parlais du type de compliments préconisé par Carole Dweck pour favoriser un état d’esprit de développement. Il explique l’importance du « encore » dans « tu n’as pas encore compris ».
Alors je vous donne juste mes pistes de réflexion pour faire évoluer (si vous en avez envie) vos commentaires et annotations. Je me suis demandé ce que je me dis dans ma tête pour rédiger un commentaire et de quoi les élèves ont besoin pour avancer…
Enseigner c’est faire face à des dilemmes et devoir faire des choix, quand on prépare, quand on fait classe, quand on est face aux élèves… Nous sommes sans cesse en train de prendre des décisions. Et face à ces dilemmes (pédagogiques, didactiques, moraux, éducatifs, …), chaque professeur.e va devoir imaginer des solutions et peser le pour et le contre de chaque possibilité.
Mais comment choisir ? Comment décider ? Est-ce qu’il y a une réponse toute faite que les experts savent et pas les autres ?
Non, pour chaque situation unique, la réponse est unique et dépendra de ce que vous visez, ce que vous voulez faire, atteindre, obtenir. Tout dépendra de ce que vous attendez de cette situation et de là où vous désirez amener les élèves. Et pour le savoir il faut déterminer notre intention.
C’est de ce combo dilemme et intention que je parle dans cet épisode du podcast Mes trucs de prof. Parce que je crois que si on prend conscience de cela, on est plus en phase avec ces situations et on peut davantage prendre des décisions alignées et cohérente avec nos intentions.
Ecoutez ce que je vous proposer pour faire face aux dilemmes et se connecter à notre intention pour trouver des solutions les plus appropriées possible.
Pourquoi mettre de la diversité dans notre pratique, dans nos supports, à l’école ?
Dans cet épisode, je vous parle de l’importance des rôles modèles et de la représentativité des élèves dans notre pratique de classe.
Les rôles modèles sont selon le sociologue Robert King Merton des personnes dont le comportement, le succès ou l’exemple peuvent être stimulant pour d’autres personnes, et notamment les plus jeunes.
Quand je parle de représentativité, je parle du fait que les élèves se sentent représentés dans les supports, les œuvres, les exemples, …
Et tout cela, au regard de la société multiculturelle que nous sommes, au regard aussi des valeurs d’égalité et de fraternité, au regard des différents publics accueillis à l’école.
Je me livre un peu dans cet épisode, pour illustrer, ce que peut générer le manque de modèle. Comment ça peut être un frein au rêve, à l’ambition et nuire à l’estime de soi. J’ai envie que chacun et chacune comprenne le rôle qu’iels peuvent jouer en permettant à tous les élèves de se sentir exister et avoir sa place dans la société.
Mais surtout, je vous invite à la réflexion : que pouvez-vous faire autrement ? A quoi être vigilant ? Où en êtes-vous ? Y aviez-vous déjà pensé ?
Exercices, illustrations, œuvres, exemples, personnages,… vos élèves se sentent-ils représentés ? Trouvent- ils des rôles modèles à l’école ?
Dans cet épisode du podcast, nous allons parler des enseignants à haut potentiel. Si on peut dire qu’environ 1 élève sur 40 est susceptible d’être EIP (élève intellectuellement précoce), on peut aisément imaginer qu’il y en a une certaine proportion chez les enseignants et peut-être même parmi vous qui m’écoutez. Zèbres, surdoués, HPI, HPE, multipotentiels, … on leur donne différentes appellations mais au delà de ces étiquettes, qu’y a-t-il ? Qui sont-iels ?
J’ai eu envie de voir comment ce mode de fonctionnement se traduit dans la pratique d’enseignants, de professeur. Que se passe-t-il dans la tête de ces enseignants et enseignantes à la personnalité intuitive.
J’ai alors lancé en novembre sur les réseaux sociaux un appel à témoignage et j’ai pu obtenir 8 témoignages de collègues enseignantes et haut potentiel. Merci donc à Séverine (du podcast les petits plus zen), Aude, Camille, Aurélie, Laure, Hélène, Jeanne et Guyllene, de s’être livrées et d’avoir partagé avec moi leurs expériences.
Dans ce podcast, je vais croiser un peu des apports issus de mes différentes lectures, avec les témoignages des collègues ou mon expérience personnelle.
Je vais tenter d’illustrer certaines caractéristiques des personnes dites à haut potentiel par des exemples de la vie des profs.
Peut-être que cela permettra à d’autres enseignant.e.s concerné.e.s de se reconnaître et se sentir moins seul.e.s. Et peut-être que cela permettra à d’autres de mieux les comprendre ou de simplement s’intéresser au sujet.
Évidemment, les traits caractéristiques pris un par un peuvent correspondre à un grand nombre de personnes et comme le dit Béatrice Millêtre dans son livre « le livre des vrais surdoués », les HP ont la particularité de cocher toutes les cases. Et puis, chaque personne, HP ou pas est différente, à son propre vécu, sa propre histoire, ses propre réactions. Il ne s’agit pas de mettre les gens dans des cases, ni de dresser un portrait type figé.
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Depuis quelques années, j’entends de plus en plus parler de rituels en classe. Et celles et ceux qui m’écoutent régulièrement le savent, … que j’aime bien remettre du sens sur les mots qu’on entend souvent.
Parce que souvent, on observe un phénomène de délitement avec la propagation de certaines pratiques. On le fait, on aime bien et on ne se demande plus pourquoi. C’est comme ça qu’on en arrive à des doxas, des « trucs qui se font » parce que « tout le monde le fait depuis toujours » alors qu’au départ, il y avait une réelle intention, un vrai besoin.
Donc aujourd’hui c’est sur les rituels que je voudrais remettre du sens, pour qu’on (re)questionne nos rituels : à quoi ça sert ? Pourquoi on a besoin de mettre en place des rituels en classe ? Et comment les mettre en place de façon efficace ? Donc, je vais vous essayer de clarifier ce que sont les rites, rituels et routines, de vous donner les raisons qui les rendent utiles pour les élèves mais aussi les points de vigilance pour les garder pertinents.
Je suis Emilie Le Phat Tan, je suis coache professionnelle certifiée et formatrice d’enseignants. Mes trucs de prof est un podcast destiné à la communauté enseignante que vous pouvez suivre et écouter sur le site mestrucsdeprof.fr et sur les différentes plateformes d’écoute de podcast. Si vous utilisez Apple podcast ou Spotify, vous pouvez soutenir mon travail en attribuant 5 étoiles au podcast. Vous pouvez également me suivre sur les réseaux sociaux.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de bienveillance scolaire, de bienveillance à l’école, de bienveillance enseignante. Pourquoi ? Parce que ce magnifique terme, plein de sens, est tellement utilisé, qu’on ne sait plus très bien ce qu’il veut vraiment dire. Ce mot sonne à la fois une évidence pour les gens et est en même temps plein d’ambiguïté. Je crois qu’on peut dire aujourd’hui que le mot Bienveillance est parfois galvaudé. Ce terme est parfois à tort confondu avec la gentillesse, la complaisance, le calme, … Et mon intention dans cet épisode, est de réfléchir à comment lui redonner du sens, comment l’expliciter. Parce que la bienveillance est un attendu professionnel, et donc il me semble indispensable de pouvoir l’expliciter pour pouvoir le transmettre, l’enseigner.
La bienveillance induit plusieurs gestes professionnels, des
savoirs faire et des savoirs être. Et cela, permettra de pouvoir consciemment
adopter une attitude et une pratique professionnelle bienveillante.
Et en même temps, en travaillant dessus, je me suis rendue compte qu’il s’agissait d’une réflexion quasi philosophique, et qu’il y a surement une multitude d’approche de cette notion. Donc, je vous partage ici, le fruit de ma réflexion, qui n’engage que moi. Mon intention, est d’ouvrir la réflexion, pour que chacun puisse agir en conscience et par choix. Alors, prenez ce qui vous parle et laissez le reste.
Dans cet épisode, je vous parle de besoins des élèves, et j’essaie de vous donner des billes pour agir consciemment avec bienveillance.
Cela fait plus d’un an que je projette de faire un épisode du podcast sur la Laïcité. C’est un sujet qui m’intéresse, mais je ne savais pas comment l’aborder pour être à la fois concrète et pragmatique, parce que c’est une de mes lignes éditoriales dans ce podcast… Et en même temps, je voulais pouvoir remettre du sens (valeur de haute importance pour moi) sans en faire un sujet grave, ni créer de polémique.
Et hier soir, je suis allée voir une super pièce au théâtre du gymnase qui s’appelle 100% Marianne. C’est une comédie drôle, qui traite de la laïcité. Les autrices et actrices ont réussi à rendre le sujet à la fois drôle et léger tout en traduisant le sens profond. Tout se passe dans un lycée, où la cheffe d’établissement Marianne, réunit des professeures pour choisir la date du bac blanc. Cette simple situation permet de balayer toute les dimensions que couvre la laïcité et la complexité que ça peut représenter parfois. Le message qu’elles ont réussi à faire passer dans cette pièce, c’est quand même que la laïcité c’est un cadre légal qui donne une place à tout un chacun.
Et je crois que c’est parfois ce qu’on oublie et ce qui n’est pas compris par tou.te.s. La laïcité c’est d’abord un principe qui s’appuie sur une valeur d’ouverture et de tolérance. Et je crois que c’est le plus important. En fait, comprendre ça, c’est ce qui permettra une laïcité apaisée.
J’aime beaucoup cette expression « laïcité apaisée ». C’est le titre d’un livre que j’ai lu il y a quelques années. C’est un livre qui m’avait été offert à une mère d’élève (Malika, si un jour tu écoutes cet épisode, je t’en remercie). Il s’intitule « Petit manuel pour une laïcité apaisée » et a été co-écrit par le sociologue et historien Jean Baubérot et un collectif de profs appelé le cercle des enseignant.e.s laiques. Je ne vais pas dans cet épisode vous résumer ce livre. Mais j’en aime la philosophie : Et si on se décrispait un peu ? Cela en se reconnectant aux valeurs et principes fondamentaux qui gravitent autour du principe de laïcité ? Certain.e.s diraient : la baaaase…
Dans cet épisode, nous parlerons donc d’ouverture, de sens, de liberté, d’unité, d’égalité, d’adelphité (fraternité/sororité), d’émancipation, … de Laïcité.
Comment tu l’appelles toi ? Inspection ? PPCR ? Rdv de carrière ?
Je sais bien que tout le monde dit « inspection », mais c’est comme la résolution de problème : littéralement le sens ne nous aide pas à nous mettre dans de bonnes dispositions.
Dans cet épisode du podcast « Mes trucs de prof », je ne vous fais pas de liste de choses à présenter absolument le jour J , … Mon propos dans cet épisode pourrait plutôt porter sur une préparation intérieure, une préparation de votre état d’esprit. J’ai envie de vous permettre de voir ce temps différemment et de vous préparer autrement qu’en vous chargeant de boulot et en préparant des choses (inutiles?).
Spontanément, j’aurais envie de vous dire « soyez-vous même », mais ce ne serait pas très clair, ni très « entendable » compte-tenu du stress que cette situation génère. Peut-être que le meilleur conseil (mais peut-être pas non plus le plus limpide) serait : soyez-aligné.e.s avec vos choix, avec ce que vous êtes, ce qui est important pour vous, ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites.
Et pour cela, il faut être au clair avec un certain nombre de dimensions. Je vous propose donc des questions à vous poser pour faire ce point avec vous-même et être prêt pour aborder cet entretien.
Parmi les activités rituelles mises en place dans les classes, je vois de plus en plus le jogging d’écriture. Peut-être d’ailleurs que toi qui m’écoutes ou me lis, tu mets en place cette activité dans la classe.
Dans cet épisode du podcast « Mes trucs de prof », je me propose de répondre à certaines questions au sujet de ce rituel de production d’écrit.
Mais quelles intentions, quelles compétences et quelles pratiques se cachent en réalité derrière ce terme ? Quand je fais faire un jogging d’écriture, qu’est-ce que j’attends ? Où veux-je emmener mes élèves ?
Comment le mener de manière efficace ? A l’origine, qu’est-ce que c’était ? Dois-je le faire toute l’année ? Comment le faire évoluer ?
Vous pouvez écouter cet épisode sur le site https://mestrucsdeprof.fr ou sur votre application de podcast préférée.
« Est-ce que tu différencies ? Comment différencier ? » J’ai toujours trouvé difficile de répondre à brûle pourpoint à cette question quand on est enseignant.e. On culpabilise parfois de ne pas différencier ou de ne pas différencier assez. Mais on se fait parfois toute une montagne de la différenciation sans réaliser qu’il s’agit en fait d’une multitude de possibilités, de dispositifs ou pratiques. Ce n’est pas forcément quelque chose de chronophage, ni quelque chose d’insurmontable. On n’est pas obligé de passer des heures et des heures à tout individualiser pour différencier. On n’est pas non plus obligé de prendre tout le temps des groupes de besoins. Et on n’est pas obligé de tout faire en 5 niveaux différents.
Pourtant, je connais aussi des enseignant.e.s (parfois épuisé.e.s) qui font tout ce que je viens de citer et qui n’arrivent pas à répondre à la question : comment différencier ? Sans réaliser qu’il y a déjà beaucoup de différenciation dans leur pratique.
Dans cet épisode du Podcast Mestrucsdeprof.fr, vous trouverez peut-être de quoi vous rassurer, vous inspirer ou vous motiver pour continuer ou (re)mettre en place de la différenciation pédagogique en vous reconnectant à son sens : adapter sa pratique, ses gestes et ses propositions à l’hétérogénéité des élèves.
Ressentez-vous un grand « ahhhhhh » de soulagement après avoir écouté cet épisode ?
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Vous vous demandez peut-être ce qu’est le coaching professionnel ? Et en quoi un coaching peut être utile aux enseignants ?
Aujourd’hui, on entend parler de coaching dans beaucoup de domaines, et l’image qu’on en a ne correspond pas forcément à ce que c’est vraiment.
Dans cet épisode du podcast Mes trucs de Prof, je vous explique ce qu’est le coaching professionnel et en quoi, cet accompagnement professionnel peut vous être utile dans votre vie de professeur.e.
Je vous explique la philosophie du coaching. Je vous explique aussi en quoi cela n’a rien à voir avec le coaching sportif, ni avec la thérapie ou encore la formation.
Pour compléter cet épisode vous pouvez aussi lire les articles suivants :
Mieux gérer son temps, mieux gérer l’urgence et les imprévus dans notre quotidien de classe, dans notre vie professionnelle d’enseignante ou d’enseignant, …
Dans ce nouvel épisode du podcast Mes trucs de prof, je vous invite à vous réinterroger sur le caractère urgent des différentes sollicitations que nous recevons (un projet, un document, un rdv, …)
Le temps dans la vie des prof est à la fois une liberté par certains aspects, mais est souvent vécu comme une pression, un carcan, une contrainte, un manque… Nous sommes perpétuellement sollicités, et la gestion du temps (de préparation, des apprentissages, …) nous incombe souvent. Il y a des moments dans l’année, où le moindre changement ou ajout dans notre emploi du temps est difficile à vivre et crée un sentiment d’accumulation.
Pour pouvoir durer, pour pouvoir reprendre un peu les rênes de ce temps, je vous livre dans cet épisode quelques questions et conseils pour voir les choses autrement, et prendre le temps d’interroger puis de prioriser / déléguer / différer / faire selon le cas.
La question du temps, est un sujet qui peut être abordé en coaching. Si vous êtes intéressés par un coaching professionnel, rdv sur https://mestrucsdeprof.fr/coaching
Arriver dans une nouvelle équipe ou accueillir de nouvelles et nouveaux collègues dans l’équipe nécessite de l’intercompréhension, de l’ouverture, de la flexibilité, de l’empathie, ….
Au départ, je pensais intituler cet épisode « arriver dans une nouvelle école » et puis, en le préparant, je me suis dis qu’ils s’agissait autant de s’intégrer que d’être inclus. Ces conseils concernent aussi bien celles et ceux qui arrivent dans une nouvelle école que celles et ceux qui accueillent de nouveaux collègues dans leur équipe.
Pour vous présenter les choses, je me suis à nouveaux (comme dans l’épisode 17) appuyée sur les 4 accords toltèques (parole impeccable, ne rien prendre personnellement, ne pas faire de supposition et faire de son mieux).
Plus que des conseils concrets, c’est à nouveaux un état d’esprit que je vous invite à adopter.
Vous pouvez me suivre et écouter ce podcast sur https://mestrucsdeprof.fr
Vous y trouverez également tous les renseignements sur le coaching.a
L’objectif de cet épisode est de t’apporter des pistes de réflexion pour trouver l’organisation qui te convient.
Je te propose quelques questions pour guider ta réflexion et questionner tes besoins, ton fonctionnement. Quels aspects de l’organisation veux-tu changer ? Quels résultats veux-tu obtenir ?
Tu peux prendre des notes et mettre pause pendant l’écoute pour prendre le temps de répondre aux questions.
Cet épisode traite à nouveau de la confiance en soi.
Dans l’épisode précédent, je vous parlais des 3 dimensions de la confiance en soi : la dimension personnelle, la dimension relationnelle et une dimension plus mystique.
Si vous n’avez pas encore écouté cet épisode 68, je vous invite à l’écouter avant d’écouter celui-ci.
Dans cet épisode , je vous propose 7 pistes à explorer pour construire, développer la confiance en soi.
Qu’est-ce que la confiance en soi ? Sur quoi s’appuie-t-elle ? Comment se manifeste-elle ?
Nombreuses sont les personnes qui disent manquer de confiance en elles. C’est aussi un constat que beaucoup d’enseignant.e.s font à propos de leurs élèves. « Tu manques de confiance en toi », « il faut que tu gagnes en confiance en toi ». Mais une fois ce constat fait, que faire ?
Suis-je seul.e pour pouvoir agir sur ma confiance en moi ? Quels sont les leviers pour développer notre confiance en nous ou celle de nos élèves ?
En m’appuyant sur ma lecture du livre de Charles Pépin « la confiance en soi, une philosophie », je tente de vous apporter des éclairages sur la confiance en soi. Je me dis que mieux comprendre les différentes dimensions de la confiance en soi, vous permettra de mieux pour la développer et accompagner explicitement les élèves.
Qu’est-ce qu’un état d’esprit de développement (growth mindset en anglais) ? En quoi cela peut être utile aux élèves et aux enseignant.e.s ?
L’état d’esprit de développement, prend essence dans la croyance que nous pouvons développer nos compétences, nos capacités, nos talents par l’effort, le travail, l’expérience et la persévérance.
Il s’oppose à l’état d’esprit fixe (fixed mindset) qui part de la croyance que nos talents et capacités sont des traits de caractère innés et naturel.
En prenant conscience de l’existence et des caractéristiques de chacun de ces états d’esprit, on va pouvoir développer un état d’esprit de développement et accompagner les élèves vers cet état d’esprit propice aux apprentissages.
Dans cet épisode du #podcast, je m’appuie sur les travaux de Carol Dweck, professeure de psychologie sociale à l’université de Stanford, et notamment sur son livre « Changer d’état d’esprit : une psychologie de la réussite ».
Vous pouvez aussi regarder sa conférence TED : « Le pouvoir de croire que vous pouvez vous améliorer »
As-tu déjà pris le temps de faire un bilan de l’année ?
Dans cet épisode, je t’accompagne pour faire un bilan de l’année écoulée. Ce bilan, à faire à chaud, en fin d’année, te permettra de faire un point sur ce que tu as réalisé, ce que tu veux continuer ou abandonner, ce que tu veux mettre en place.
Alors, prends toi un temps, au calme, avec de quoi écrire (à la main, c’est mieux) et n’hésite pas à mettre pause pour te permettre d’écrire tout ce qui te vient en tête.
Cela te permettra de voir où tu en es, là, aujourd’hui, et de te projeter sur l’année qui arrive.
Ensuite, tu seras prêt.e à (au choix) faire une belle pause pour te remettre au boulot à la fin de l’été, ou bien à travailler tout de suite pour profiter de ton été l’esprit léger.
Si tu le souhaites, viens nous dire en commentaire ce que ce temps de bilan t’a apporté sur https://mestrucsdeprof.fr ou sur les réseaux sociaux (Insta, FB).
Vous êtes nombreux et nombreuses à vous lancer dans la « classe flexible ». Quand on pense « classe flexible » on a tout de suite en tête l’aménagement de la classe, les assises flexibles, les ballons, etc. Mais la classe flexible c’est avant tout un choix pédagogique, une posture et un état d’esprit.
Alors, Maîtresse Aurel’ (co-auteure du livre « Enseigner en classe flexible ») m’accompagne aujourd’hui pour évoquer ensemble les pré-requis nécessaires à l’enseignant pour se lancer dans l’aventure de la classe flexible, les points de vigilance et écueils à connaître avant de se lancer.
L’idée c’est de remettre du sens, et pouvoir ainsi mieux appréhender les premières difficultés et les premiers obstacles qu’on peut rencontrer sur ce chemin.
La classe flexible est une belle aventure, une pratique en perpétuelle réadaptation et mouvance. Êtes-vous prêt.e.s à adopter l’esprit « classe flexible » ?
Toujours dans l’idée de développer les compétences psychosociales pour nous et nos élèves, je suis aujourd’hui accompagnée de Claire, pour vous parler de conscience de soi.
Claire est professeur d’EPS et professeur de yoga. Le bien-être est l’un de ses sujets de prédilection. Elle a notamment fait partie d’un groupe de pilotage sur le bien-être à l’école.
Aujourd’hui, nous vous proposons quelques pistes concrètes pour prendre conscience de soi, avant, pendant et après la classe. Prendre conscience de soi, c’est prendre le temps de s’observer, de s’écouter et d’accueillir nos émotions, nos pensées, mieux se connaitre pour gagner en sérénité. Connaitre ses limites, ses envies, ses capacités, ses peurs, ses besoins, … Savoir quand ça va et quand ça va moins bien… et anticiper comment agir au mieux, pour nous et pour les élèves dans ces cas-là.
L’idée c’est de mieux se connaitre pour pouvoir mieux gérer certaines situations, avoir des relations plus sereines avec les élèves et une meilleure communication.
Dans cet épisode, je suis accompagnée de ma consœur coache @constancedeon.coach, pour vous partager un outil d’auto-coaching simple et puissant : le Modèle de Brooke Castillo.
Grâce à cet outil, vous pourrez comprendre ce qui engendre les résultats que vous avez dans votre vie et comment vos pensées, émotions et actions sont liées.
Vous pouvez écouter tous les épisodes du podcast sur https://mestrucsdeprof.fr et nous suivre sur Instagram @constancedeon.coach et @mestrucsdeprof_podcast
Dans cet épisode nous retrouvons à nouveau Leila Camou du podcast Théâtre à emporter. Comme je vous le disais dans l’épisode 61, l’oral s’enseigne de manière explicite. Il revêt des compétences qui lui sont propres et qui doivent s’inscrire dans une situation de communication. Leila, nous donne quelques idées d’exercices de théâtre pour travailler l’oral, susciter de l’intérêt et de la motivation chez les élèves, leur permettre de se mettre en scène et gagner en aisance.