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La comparaison entre collègues : Moteur d’inspiration ou poids sur le moral ?
Est-ce qu’il vous arrive de vous comparer à vos collègues ? Et surtout, cette comparaison est-elle un levier pour avancer ou un poids qui plombe votre moral ?
Si cette question résonne en vous, cet article de blog est fait pour vous ! Installez-vous confortablement avec votre boisson chaude préférée (on se croirait autour d’un café, n’est-ce pas ?), car nous allons décortiquer ce mécanisme universel qu’est la comparaison, et comment l’utiliser à votre avantage dans le milieu professionnel.
La comparaison est un thème récurrent dans mes coachings. Elle est si fréquente, notamment chez les professionnels de l’éducation, qu’il était essentiel de lui dédier un espace. Elle est, par essence, au cœur de mon approche développée dans mon livre « Enseigner selon son profil ». Pourquoi ? Parce qu’une meilleure connaissance de soi et de ses propres singularités est le premier antidote aux aspects néfastes de la comparaison.
Les multiples facettes de la comparaison
Se comparer est normal ; nous évoluons avec d’autres et cette observation nous donne des repères. Il n’y a donc aucune culpabilité à avoir ! Que vous soyez enseignant, ou tout autre professionnel, vous êtes constamment en train de vous situer : par rapport aux programmes, aux collègues, aux années précédentes, etc.
Cependant, la comparaison n’a pas qu’un seul visage :
- La comparaison destructrice : Celle qui mène à l’autoflagellation, au dénigrement et au sentiment de nullité.
- La comparaison constructive : Celle qui permet une auto-évaluation objective et inspirante.
- La comparaison source d’inspiration : Celle qui nous donne envie d’évoluer.
L’objectif n’est pas d’arrêter de se comparer, mais de maîtriser la façon dont la comparaison s’exprime pour qu’elle ne soit pas nocive.
2 Questions clés à se poser pour un changement positif
Pour transformer une comparaison subie en une comparaison choisie, il est essentiel de s’arrêter et de s’interroger.
1. Que génère cette comparaison en vous ?
Prenez le temps d’identifier les pensées et les émotions qu’elle provoque :
- Est-ce de la culpabilité, un sentiment d’infériorité, de la jalousie, de la rancœur ?
- Ou est-ce un moteur de motivation, de l’inspiration, un désir d’essayer de nouvelles choses ?
2. Quel est l’effet de cette comparaison sur vos actions ?
Que faites-vous de ce ressenti ?
- Est-ce que cela vous bloque et vous empêche d’agir selon vos envies ?
- Ou, à l’inverse, est-ce que cela vous oblige à faire des choses qui ne vous correspondent pas, au péril de votre bien-être professionnel ?
Il arrive que la jalousie s’installe, menant parfois à des comportements peu constructifs envers les collègues qui nous inspirent (ou nous renvoient une image que nous n’aimons pas). Si vous réalisez que vous ressentez de la jalousie, c’est le moment d’opérer un changement de regard et de basculer vers l’inspiration !
L’Antidote : Se reconnecter à ses propres besoins
La comparaison est souvent alimentée par des facteurs externes : le regard des collègues, les remarques des parents (« l’année dernière, c’était différent »), ou même des personnels comme les ATSEM ou AESH.
L’un des exercices les plus puissants est de se poser cette question, comme en coaching :
Imaginez que vous n’aviez pas de collègues directs (aucun élément de comparaison). Quel regard porteriez-vous sur votre pratique ?
Cette question n’est pas une incitation à l’isolement, mais une manière de vous reconnecter à votre propre ressenti. Si vous ne vous compariez pas, peut-être que :
- Le bruit dans votre classe ne vous poserait pas de problème.
- Vous trouveriez la relation avec vos élèves satisfaisante.
- Vous verriez clairement les progrès et les avancées.
C’est là que le travail commence : le changement que vous initiez doit vous concerner vous et vos envies profondes. Voulez-vous changer parce que le fonctionnement de votre collègue est génial et que vous souhaitez vous en inspirer ? Ou parce que vous vous sentez obligée de faire autrement pour coller à une norme extérieure ?
La Règle du Poisson : Comparer l’Incomparable
N’oubliez jamais cette citation, souvent attribuée à Albert Einstein :
« Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. »
Si vous vous comparez à une personne qui n’a pas :
- Le même contexte,
- Les mêmes élèves,
- La même expérience,
- Le même caractère…
… vous vous sentirez comme le poisson. Votre objectif n’est pas de grimper à l’arbre, mais de nager excellemment dans votre propre environnement.
De la comparaison nocive à l’inspiration positive : 3 Questions Réflexives
Pour opérer le switch d’une comparaison négative à une inspiration constructive, il faut changer de focale : au lieu de regarder ce que vous ne faites pas, regardez ce qui vous plaît et comment vous pourriez l’intégrer progressivement.
Je vous invite à répondre à ces questions (retrouvées à la page 54 de mon livre) :
- Quelles sont les personnes qui vous inspirent professionnellement ? (Collègues, pédagogues, formateurs, blogueurs, etc.) Dressez la liste.
- Quelles sont les qualités, caractéristiques ou manières d’être/d’agir qui vous plaisent chez chacune d’elles ? (Ex. : la motivation de X, l’organisation de Y, le calme de Z.)
- En quoi êtes-vous déjà sur le chemin de ces qualités ? Identifiez les choses que vous avez déjà essayées ou réussies qui vous rapprochent de cet idéal inspirant.
L’objectif est de transformer notre propension naturelle à la comparaison en un véritable élan d’inspiration et de progression !
🔥 Prêt(e) à Transformer Votre Bien-Être Professionnel ?
Vous souhaitez aller plus loin, vous reconnecter à vos envies profondes et utiliser la comparaison comme un levier de croissance, et non plus comme une source de stress ?
Mon coaching individuel est conçu pour vous aider à :
- Identifier et dépasser les blocages liés à la comparaison.
- Définir et assumer votre propre style professionnel.
- Retrouver un équilibre et un bien-être durable dans votre métier.
RDV sur mestrucsdecoach.fr

